Le moulin solitaire, Sur son île de bois vert, S’en alla souffler Sous un vent d’été. Une brise trop douce S’essouffla tout d’un coup Sur son cadran solaire Délabré. La chaleur qui le prit, Lui donna l’envie D’oublier le temps; Et pour quelques instants Il rêva ce jour là, De partir et connaître le monde entier. © 2016 Laura Balladur, All Rights Reserved